NOUVELLE CHRONOLOGIE LUPINIENNE

L'AAAL a eu le grand plaisir de présenter à la Presse le n°18 bis de L'Aiguille Preuve à l'occasion de la désormais traditionnelle (et périodique) cérémonie de "désoccultation" de la revue. Cette cérémonie s'est déroulée ce samedi 29 octobre au prestigieux "Manoir de la Salamandre" d'Etretat, grâce à l'amicale complicité de Philippe Sermoise, propriétaire de l'établissement.

La demeure, aussi philosophale que mystérieuse, a servi de cadre à la "désoccultation", en présence d'Hervé Lechat, Président de l'AAAL et directeur de la revue, de Pierre-Antoine Dumarquez, Président d'Honneur et maître d'oeuvre de la publication et de René Pulsani, auteur du travail véritablement pharaonique exposé dans cette belle livraison de plus de 100 pages.

Ce numéro spécial de L'Aiguille Preuve, intitulé "Nouvelle chronologie lupinienne" réjouira les lupiniens, lupinologues et lupinophiles réunis : il s'agit à la fois d'une chronologie des événements de la petite et de la grande Histoire associés à la biographie "labyrinthique" du gentleman cambrioleur, comparées aux dates des éditions originales des nouvelles et des romans de Maurice Leblanc.

Un nouveau numéro de L'Aiguille Preuve qui fera date dans l'histoire de l'AAAL.

DICTIONNAIRE DE LUPINOLOGIE

Notre ami Paul Gayot, membre éminent de l'AAAL et lupinologue émérite vient de publier avec Jacques Baudou, aux Editions de l'Oeil du Sphinx, leur très savant Dictionnaire de Lupinologie où Lupin est dans tous ses états.

Cet ouvrage est la suite logique du Dico Sherlock Holmes, des mêmes auteurs, paru l'année dernière, en 2015, aux Moutons électriques.

La lupinologie est à Arsène Lupin ce que l’holmésologie est à Sherlock Holmes : une entreprise de recherches savantes et inutiles à propos de la créature de Maurice Leblanc; mais, comme ce fut le cas pour Arthur Conan Doyle la créature a totalement échappé au créateur : Maurice Leblanc ne figure qu’à titre de fiction littéraire dans ce dictionnaire de lupinologie.

Celui-ci, à l’usage des amateurs, compile le contenu d’une multitude d’études dispersées dans des revues d’accès souvent malaisé. Avec le secours de la géologie, de la botanique, de la chronologie critique, de l’art des anagrammes et des sciences occultes (astrologie, alchimie, psychanalyse, matérialisme historique...) ledit amateur pourra s’informer des précurseurs d’Arsène Lupin, de ses épigones et imitateurs, de sa descendance.

Il trouvera le recensement des pseudonymes utilisés par le gentleman cambrioleur, celui de ses homonymes, de ses amours, de ses échecs et, bien sûr, de ses hypostases radiophoniques, théâtrales, cinématographiques, télévisuelles ou graphiques. Et il lira, s’il en est curieux, l’exposé des opinions de Lupin sur des sujets aussi variés que le devenir de l’Europe, l’existence de Dieu ou la pertinence de l’usage du tabac.

Paul Gayot et Jacques Baudou sont tous deux membres du Collège de Pataphysique, membres fondateurs de l’Ouvroir de littérature policière potentielle (OULIPOPO) et lupinophiles, voire lupinologues. Outre le Dico Sherlock Holmes, cité supra, ils sont les auteurs de quelques anthologies consacrées au détective du 221 B Baker Street.