47 sur 2, troisième… Et action. « Nous en arrivons au cambriolage de Soissons pour lequel vous faites preuve d'une bonne dose d'audace », lance le juge à l'accusé, qui ne semble pas s'en émouvoir plus que cela. Des fonctionnaires de police dans le dos, le cambrioleur-anarchiste-inégaliste Alexandre Marius Jacob n'est pas homme à se démonter, même après s'être fait pincer.
45 jours de tournage
C'est l'histoire rocambolesque de ce « criminel » français ayant sévi au début du XX e siècle que raconte actuellement le réalisateur orléanais de 35 ans, Olivier Durie. Hier, c'est à la Maison des arts et de la musique que l'on tournait le long-métrage de 90 minutes, « Alexandre Marius Jacob et les travailleurs de la nuit ». Avant sortie ciné et diffusions télé, notamment sur Ciné cinéma (Canal +). « Au cours du premier semestre 2014 », estime Ivan, le régisseur du film ayant pour héros le personnage qui aurait inspiré son « Arsène Lupin » à l'écrivain Maurice Leblanc. Peut-être parce qu'il était élégant et charismatique, celui-ci est campé par le comédien, et chanteur du groupe les Vendeurs d'enclumes, Valérian Renault. En costume d'époque donc, comme l'exige l'année 1905, celle dudit jugement de celui qui finançait la cause anarchiste par la cambriole ( Lire par ailleurs). Originalité : des séquences de film d'animation, figurant des dessins de presse de l'époque, viendront rythmer le long-métrage aux 45 jours de tournage. Peut-être croiserez-vous prochainement ses acteurs dans les rues d'Orléans, ville dont le tribunal a en son temps condamné un Alexandre Marius Jacob, décidément peu enclin à l'obéissance républicaine.
David Creff (http://www.larep.fr/loiret/actualite/pays/orleans-metropo...)
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